L'Arche a bien existé : elle était en bois d'acacia recouvert d'or, surmontée de deux chérubins d'or qui se faisaient face sur le couvercle. Elle mesurait selon l'Exode « (37 ; 1), deux coudées et demie de long par une coudée et demie de large et autant de haut » ; ce qui fait exactement, en rétablissant la valeur de l'ancienne coudée, 1,143 m de long par 0,685 m et autant de haut.
Les commandements de Dieu à Moïse
Il est vraisemblable, d'après plusieurs indications, qu'elle ressemblait aux coffres égyptiens tels que celui qu'on a retrouvé dans le tombeau de Toutankhamon.
Ralph McQuarrie le designer concepteur de Star Wars a travaillé pour Les Aventuriers de l'Arche Perdue…
Il a réalisé la gravure de l'Arche qu'Indy présente aux agents du gouvernement.
Jusqu'à peu, il vendait deux versions de cette gravure au format 12 x 18 :
• Une version numérotée (150 exemplaires) et signée de la main du maître.
• Une version numérotée (450 exemplaires).
L'Arche fut présentée une première fois au public pour la Xème convention annuelle de Star Wars à Los Angeles en 1987. Comme vous pouvez le constater, elle avait bien souffert.
Ce n'est qu'en 1983 que George Lucas a décidé de créer des archives. À l'époque, les gens de chez Lucasfilm ont récupéré tout ce qu'ils trouvaient à droite et à gauche pour les stocker dans un vieil entrepôt.
En 1991, les choses changèrent. Ce fut l'année où le bâtiment des archives de 2600 m2 fut terminé au Skywalker Ranch.
Don Bies (responsable notamment de R2-D2, archiveur, maquettiste, créateur de monstres…) : « Il y a des choses qui ont été perdues au cours des dernières années, car les gens ne savaient pas ce que cela représentait, ou alors, ils le savaient trop bien et les ont volées. »
Au printemps 1991, juste avant son transfert au Skywalker Ranch, voici à quoi ressemblait, l'entrepôt où reposaient ces trésors oubliés Lucasfilm Archives.
En juillet 1993, 600 objets issus des archives de Lucasfilm furent transportés au Japon, où ils furent présentés à l'occasion d'une exposition itinérante qui fit le tour de 10 villes du pays, de juillet 1993 à septembre 1994. Cette exposition très coûteuse (plusieurs millions de dollars) fut possible grâce au parrainage de la société japonaise Hata International. Mais avant, chaque objet fut restauré au mieux, car malmenés sur les tournages, puis mal conservés (dans un vulgaire entrepôt non chauffé) la plupart des objets, marionnettes et costumes avaient souffert. Beaucoup d'objets, particulièrement pour Star Wars n'étaient d'ailleurs pas fabriqués pour durer.
L'ouvrage From Star Wars to Indiana Jones, the best of Lucasfilm Archives de Mark Cotta et Shinji Hata paru en 1994, constitue le catalogue de l'exposition.
Pour mener à bien cette restauration, une équipe de six maquettistes et créateurs de monstres vint épauler Don Bies.
Photo de l'équipe ci-dessus, de gauche à droite Nelson Hall, Paul Theren, Marghe McMahon, John Goodson, Don Bies (sont absents Chuck Wiley et Mark Siegel).
Don Bies : […] Nous avons démonté l'Arche d'Alliance et C-3PO, nous leur avons effacé toutes leurs imperfections et ils ont été recouverts d'une nouvelle couche en plaqué or […]. En ce qui concerne l'Arche d'Alliance, le couvercle et le bas des pieds sont en fibre de verre, le coffre en bois. L'ensemble est scellé et apprêté avant que la couche d'or ne soit appliquée. […] »
Remettre chaque pièce dans son état initial, pour la tournée japonaise fut une priorité pour Bies.
Don Bies : « […] La seule copie fut Yoda, mais il a toujours le costume et les accessoires d'origine sur lui. Tout le reste de l'exposition est aussi proche que possible des originaux ».
N.D.A. : Vous comprenez maintenant pourquoi les objets présentés dans l'ouvrage From Star Wars to Indiana Jones, the best of Lucasfilm Archives ne sont pas toujours conformes à ceux vus dans les films.
L'Arche ainsi que bien d'autres accessoires produits par ILM au cours des années furent exposés en juin 2004 au musée des sciences et de l'industrie de Chicago.
Une seconde exposition intitulée « Action! An Adventure in Moviemaking » fut organisée en octobre 2005 à the Carnegie Science Museum, Pittsburgh PA.
Voici quelques photos prises pendant ces expositions.
Une enquête commencée en 1983 a convaincu le journaliste anglais Graham Hancock qu'il avait localisé la fameuse Arche d'Alliance, le coffre dans lequel les Hébreux conservaient les tables de la loi.
Il a exposé dans un livre Le Signe et le Sceau (The Sign and The Seal), son enquête, à la recherche de ce vestige qui a déjà inspiré de nombreux récits fantastiques, dont un au moins est connu du grand public, le film Les Aventuriers de l'Arche Perdue.
Elle se trouverait actuellement dans la nouvelle église chrétienne de Sainte Marie de Sion, construite à Axoum, en Éthiopie, sur l'emplacement de l'ancienne église du même nom, bâtie elle, en 372 et qui fut sans doute la première église chrétienne de L'Afrique subsaharienne. Les prêtes commis à la garde de l'Arche en interdisent le spectacle à tous les visiteurs.
La légende veut, en effet, que le spectacle de l'Arche, qui serait insupportablement radieuse, tue le commun des mortels. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle elle n'était jamais montrée que bâchée lors des cérémonies publiques (célébrations rituelles de la danse de David devant l'Arche).
Personne d'autre que certains prêtres de l'église n'ayant donc vu l'Arche, il est impossible de savoir ce que recouvre cette légende. Il est vraisemblable que l'étincellement de l'or dont elle est recouverte lui prête une brillance hissée par les imaginations au niveau du surnaturel. Si elle foudroyait réellement les gens (du fait de la présence d'un matériau radioactif, par exemple), il est douteux qu'elle eût pu être transportée de Palestine en Éthiopie sans faire d'innombrables victimes sur son parcours.
Nous ne citons cette hypothèse, assez échevelée, que parce que certains récits rapportent que l'Arche contiendrait une météorite. Seule une autorisation de l'église Sainte Marie de Sion permettrait, semble-t-il qu'on aille examiner l'Arche.
Le récit (assez verbeux, confus, riche en faux mystères et sensationnaliste) d'Hancock suggère qu'on savait en Europe, depuis le Moyen Âge au moins, où se trouvait l'Arche. C'est possible, car on savait en tout cas où se trouvait l'Afrique noire, comme en atteste la sculpture du porche nord de la cathédrale de Chartres, qui montre la reine de Saba foulant aux pieds un esclave nettement négroïde. Après tout, le texte, ancien de la légende de Parsifal raconte bien qu'un certain chevalier Gahmuret d'Anjou alla dans le pays où les gens sont noirs comme la nuit et qu'il y tomba amoureux de la reine. Sans doute lui parla-t-on aussi de la légende de l'Arche et la rapporta-t-il en Europe.
D'après Gérard Morice, Science & Vie n°899 (août 1992)
Vendyl Jones est un archéologue texan, un grand vieillard à la barbe blanche (né 1930), toujours vêtu de kaki, qui porte des bretelles en peau de serpent et un chapeau de toile ! Sa vie est un vrai roman, mais c'est une autre histoire.
À la tête d'une équipe de bénévoles dévoués, il fouille, creuse pour retrouver l'Arche d'Alliance !
Il attrape le virus de l'archéologie avec l'annonce de la découverte de deux rouleaux de cuivre à Qumrân. Dès les premières publications, à la fin des années cinquante, il étudie les rouleaux. Il consacre près de dix ans à les décrypter avant de faire des recherches sur le terrain.
Ils seraient la clé de 64 trésors, enfouis dans 64 sites sommairement décrits. Près de 158 tonnes d'or et d'argent, pour ne parler que des métaux précieux !
Jones voit dans ces rouleaux de cuivre le plan qui doit le conduire aux trésors sacrés du Second Temple, celui d'Hérode, cachés par les prêtres juste avant que les Romains détruisent Jérusalem (en l'an 70).
Sa thèse diffère de celle des autres archéologues, pour lui, ils sont plus anciens de 500 ans ! Et selon sa propre traduction les fameux rouleaux décrivent parfaitement la géographie et la topographie de son secteur de fouilles, la grotte de la Colonne près de Qumrân (également appelé Khirbet Qumrân "ruine de pierre"), établissement juif de la Palestine antique près duquel furent découverts en 1946 les manuscrits de la mer Morte. Le site se trouve sur la rive nord-ouest de la mer Morte, à 13 km au sud de Jéricho.
Afin de financer ses fouilles, Jones fonde son institut de recherche qui porte son nom Vendyl Jones et collecte des fonds privés. Hélas pour lui, il s'avère que la grotte de la Colonne a déjà été identifiée dans les années cinquante par un Français, Joseph Milik…
Selon certains, il passe des années à "massacrer le site" sans rien trouver…
Enfin, en 1988, avec Joseph Patrich (l'archéologue israélien qui travaille avec lui et qui lui permet d'obtenir une autorisation de fouilles), ils découvrent une fiole d'huile d'onction vieille de 2 000 ans.
Cette "Sainte huile" pourrait avoir été utilisée dans le Temple Juif antique de Jérusalem pour oindre la tête des grands Prêtres et des Rois d'Israël. Selon Jones, elle fait partie de la liste des objets cachés, décrits dans les rouleaux de cuivre. Pour Joseph Patrich, il s'agit tout simplement d'huile aromatique tirée de l'arbre à myrrhe !
S'étant disputé avec Joseph Patrich, Vendyl déménage. Il trouve une nouvelle grotte, tout près de la grotte de la Colonne.
En 1992, il trouve une sorte de boue rouge, au fond d'un puits. Il extrait 450 kg de cette matière. Et la fait analyser par Marvin Antelman, chimiste du département de physique nucléaire de l'Institut Weizmann. Lequel se déclare « convaincu à 80 % » qu'il s'agit de l'encens du Temple dont il aurait identifié 11 des 15 ingrédients cités dans la Bible (d'autres chimistes, comme l'Américain K. MacMurtrey restent très sceptiques).
Vendyl est comblé, il a trouvé une nouvelle pièce de son "puzzle", les suivantes sur la liste : l'Arche d'Alliance et les cendres de la vache rousse !
Depuis 1992 Vendyl n'a plus l'autorisation de fouiller la région ! Mais, avec l'appui de l'armée israélienne il utilise des photos-satellite radar et infrarouges pour traquer l'Arche.
Les militaires lui ont même accordé 24 heures pour fouiller un "site intéressant" situé entre deux champs de mines. Il y aurait sur place, à Gilgal, le mur de l'enceinte qui renfermait l'Arche Sainte, mais Vendyl n'a fourni pour le moment, aucune preuve archéologique de sa trouvaille…
Pour l'heure, Vendyl se bat pour obtenir un nouveau permis de fouilles dans la grotte de la Colonne. Il aurait localisé l'urne sacrée où se trouveraient les cendres de la vache rousse, à l'intérieur du pilier d'entrée de la grotte. Il affirme aussi avoir retrouvé Mohammed Ed-Dib, le bédouin qui a découvert les premiers manuscrits de Qumrân et lui avoir fait avouer (pour la somme de 300 dollars) leur vrai emplacement…
Infos ou intox l'avenir le dira peut-être…
En 1998, BBC News lui a consacré un reportage diffusé récemment en France dans la série La quête des origines, sous le titre : À la recherche de l'Arche d'Alliance.
Quand Spielberg a fait réaliser le story-board, il a indiqué que l'idole semblait observer l'aventurier dans sa progression. Ce qui fut fait au sens propre !
À noter : en mai 2005, l'archéologue autodidacte Vendyl Jones affirmait être l'inspirateur du film Les Aventuriers de l'Arche Perdue. Il indiquait que la personne qui avait écrit la première ébauche du film, Randolph Fillmore, était l'un des volontaires qui avait travaillé avec lui en 1977. Il indiquait aussi qu'il avait contribué à l'écriture du film à plusieurs conditions, dont l'une était que la production n'utilise pas son vrai nom.
Vendyl Jones : « Mon prénom est V-E-N-D-Y-L, ils ont juste supprimé la première et la dernière lettre pour obtenir Endy Jones. »
Lynne Hale, le porte-parole de Lucasfilm a signalé que Lucas et Spielberg n'ont jamais entendu parler de Vendyl. Lynne Hale a rappelé que George Lucas a écrit l'histoire originale du film Les Aventuriers de l'Arche Perdue en 1973, alors que Vendyl Jones la situe quatre ans plus tard en 1977.
La vérité c'est que le nom "Indiana" vient du chien de George Lucas, un Malamute d'Alaska et c'est Spielberg qui a suggéré le nom de "Jones" plutôt que "Smith".
Il existe sûrement bien d'autres hypothèses. Si le sujet vous intéresse et que vous avez des informations inédites, venez en discuter sur le forum.
Les commandements de Dieu à Moïse
Au cours d'une cérémonie qui dura sept jours, du 1er au 7 Nisan 1512 av. n. è., Moïse, en qualité d'agent de Dieu, installa Aaron dans ses fonctions sacrées et ses quatre fils dans celles de sous-prêtres.
Moïse revêtit Aaron de beaux vêtements faits d'or et de tissu bleu, pourpre et écarlate, ainsi que d'épaulières et d'un pectoral garni de pierres précieuses de diverses couleurs. Il plaça sur sa tête un turban de fin lin. À ce turban était attachée une plaque d'or pur sur laquelle étaient gravés ces mots : « La sainteté appartient à Yahwah » (Lv 8:7-9 ; Ex 28). Aaron fut ensuite oint de la manière décrite en Psaume 133:2 ; on put dès lors l'appeler le mashiah ou messie (khristos, LXX), c'est-à-dire l'oint (Lv 4:5,16; 6:22). Outre qu'il plaça Aaron à la tête de toute la prêtrise, Dieu déclara que c'était de sa lignée ou maison que devraient venir tous les futurs grands prêtres ( « La prêtrise devra leur appartenir, en ordonnance pour des temps indéfinis » Ex 29:9.).
Dernière mise à jour le 29/04/2015